Rip Mix Burn
Le processus de

Représentation

du monde
Ce projet de résidence artistique s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre la Petite enfance et la Culture partageant la volonté commune de rendre la culture accessible dès le plus jeune âge pour promouvoir l’éveil artistique et culturel.
L’art contemporain détonne, questionne, agace, passionne… Et déconcerte nombre d’adultes, pour qui les propositions de certains artistes ne cadrent pas avec l’idée qu’ils se font d’une « œuvre d’art ».

Les enfants, eux, ne se posent pas la question de l’art. Encore moins de l’œuvre. Ils entrent en relation avec un objet. Cette absence de présupposé leur permet de plonger au cœur de l’œuvre, voire même de produire un discours « proche de ce que pourrait dire le commissaire de l’exposition, ou l’artiste lui-même, pour peu qu’on canalise un peu leurs réactions », observe Benjamin Bardinet, responsable de l’activité éducative du Palais de Tokyo, à Paris.
expo

'Nous ne sommes pas des enfants'
Réfléchir à l'infantilisation du monde

Il suffit d’ouvrir un journal d’il y a vingt ans pour que cela saute aux yeux : l’infantilisation a triomphé. Partout on nous « parle bébé » et on nous prend par la main. On écrit gros et façon Oui-Oui, des textes de plus en plus courts.
Le regard neuf, les enfants, avides d’expérimentation, trouvent dans les artistes contemporains des alter ego à leur mesure : ils produisent des objets qu’il faut toucher, inventent des installations dans lesquelles on pénètre, imaginent des performances interactives…
L’accès à l’art contemporain est aussi affaire de volonté politique

Parce que les animateurs sont rarement initiés à l’art contemporain et ne savent pas toujours comment appréhender les œuvres, le CAPC (centre d’arts plastiques contemporains) de Bordeaux leur réserve un accueil particulier. Chaque vendredi qui suit un vernissage, le musée accueille les animateurs des centres de loisirs pour une visite sur mesure de la nouvelle exposition. Lorsqu’ils reviennent avec leurs groupes d’enfants, ils connaissent donc déjà les œuvres susceptibles de toucher les jeunes. « Nous recherchons aussi des biais pour que la visite soit moins formelle que si elle était faite avec l’école, car les enfants sont dans un cadre récréatif », précise Stéphane Mallet, médiateur culturel du musée. Pourtant, comme au Palais de Tokyo, les groupes de scolaires demeurent les plus nombreux : 90 % des visites en 2007, contre 10 % pour les centres sociaux et d’animation.
Médiation culturelle pour les enfants
Outils pédagogiques associés aux œuvres
Éducation du regard le plus tôt possible
L'accueil de ce public repose sur une préparation de la séance indispensable entre médiateurs artistiques et professionnels de la petite enfance.
EAC =
Éducation Artistique & Culturelle
Éveil artistique pour les tous petits (max 20min)
(lien web)
'Petits et Mini rendez-vous'

Le Mini rendez-vous est un parcours d’éveil artistique de 20 minutes pour les 2-4 ans accompagnées d’un adulte.
la perspective apparaît souvent anxiogène,
Reste un problème de taille,
voire prend carrément des allures de parcours du combattant.
« Tout commence par la peur des adultes, cette espèce de trouille de celui qui se sent exclu d’un monde dont les codes lui échappent. Je suis toujours étonnée du nombre de personnes qui me disent : “L’art, je n’y connais rien.”
Ou des enseignants qui se rabattent sur le français ou les maths en lieu et place de l’initiation artistique qu’ils craignent de ne pas maîtriser. »
La démarche, pourtant, est d’abord sensible, ouverte à tous, il suffit d’ouvrir les yeux, sans préjugés. De laisser venir les émotions.
Une œuvre n’existe que par le regard qu’on porte sur elle.
“L’apprentissage du regard passe également par le dessin. En dessinant, on mastique le tableau. On l’ingère.”
On peut initier les enfants à l’art le plus tôt possible. Je suis émerveillée par la capacité des bébés à saisir ce qui les entourent, en particulier à sentir la beauté des reproductions qu’on leur présente.

C’est incroyable ce qu’une œuvre d’art peut dire aux enfants. Elle n’est pas raisonnable, elle exprime autre chose du monde que les enfants entendent.

Elle est intouchable, existe par elle-même, on ne peut rien lui ajouter ni rien lui enlever. Sa beauté est de l’ordre du sacré, et les tout-petits y sont parfaitement sensibles.

Plus tard, à l’adolescence, la démarche sera plus difficile si elle n’a eu aucun précédent, car toutes les barrières sont alors installées qui éloignent de l’art. En particulier toutes ces injontions écrasantes, ceci est beau, cela ne l’est pas, cet artiste est reconnu, il faut l’aimer.
« Le plus simple est de les guider en leur demandant ce qu’ils voient, parce qu’ils ne voient pas tous la même chose. Ils vont souvent vers un détail qui les relie à leur vie. L’échange entre eux ou avec l’adulte va élargir leur regard.
Quand on travaille à plusieurs, on place ensuite les dessins les uns à côté des autres, et met en lumière les différences de regards.
Il faut respecter cet ordre : voir, s’émouvoir, savoir. Le discours vient après.
« Les enfants n’ont pas cette retenue qu’entraînent les codes et la culture, ils font preuve d’une grande ouverture. Rien ne leur semble incroyable ou incongru. Ils ont souvent un regard très juste »
Le support pré-visite :

l’enfant repère des œuvres, puis on prépare un itinéraire, comme pour un jeu de piste.

Quand on arrive au musée, on se met en quête des œuvres.
“Je fais parler une œuvre
ou j’imagine des dialogues”
Marie Sellier
La galerie tactile n'est pas réservée aux aveugles. Les personnes voyantes, et en particulier les enfants, peuvent en profiter pour découvrir la sculpture les yeux fermés. Des expositions « dans le noir » sont même organisées.
La pensée divergente :
capacité à trouver des solutions/interprétations multiples à un même pb.
(propre aux enfants)
Explorer toolbelts
(Manchester Art Gallery)


Si tratta della creatura del curatore indipendente Giorgio de Finis, realizzata in collaborazione con la fondazione Baruchello, RUFA e Inside Art. Ma come funziona? Le opere donate al Comune dagli artisti saranno poi esposte nelle case, nei palazzi, nei negozi e per le strade, ovunque ci sia qualcuno disposto ad accoglierle e condividerle con i visitatori. Il museo metterà poi a punto un sito web in cui scoprire la mappatura delle opere, in modo da renderle fruibili e “scovabili” dal pubblico.
DIF : museo diffuso a Roma
L’obiettivo di tale operazione culturale è quindi quello ci creare un dispositivo partecipato basato sui valori del dono e dell’ospitalità. Per il tramite dell’arte e della bellezza per tutti si stimolano quindi nuove forme di relazione sociale basate sulla fiducia reciproca e capaci di contribuire alla costruzione di una comunità coesa ma sempre aperta all’incontro.
MAAM :
Museo dell'Altro e dell'Altrove di Metropoliz